Nous voici, en théorie, prêts à revenir à une vie presque normale. Cependant, la peur accompagne les pensées de beaucoup d’entre nous.
Les adultes n’hésitent pas à partager leur colère, leur dégoût, leur peur sur les réseaux sociaux ) à qui mieux mieux.
Mais qu’en est-il de nos enfants, la population la plus touchée, car coincée entre des nouvelles qu’ils ne comprennent pas toujours, les peurs de leurs parents, l’espoir de retrouver leurs amis ?
Je n’ai pas eu connaissance de retour d’enquête sur les plus petits qui, s’ils sont beaucoup plus résilients (dès l’instant où ils peuvent exprimer leurs peurs et autres émotions), seront néanmoins les premiers à retourner à l’école (et dans quelles circonstances stressantes ?).
Les peurs des adolescents
Par contre, voici les peurs de nos « grands » enfants, âgés de 18 à 30 ans, nos adulescents qui, s’ils ne s’expriment pas beaucoup, ressentent néanmoins une angoisse forte.
Ils ont peur de la reprise, et voici, suivant un sondage récent, leurs peurs liées au déconfinement :
- 75% : des multiples interdictions qui perdureront,
- 67% : devoir garder constamment des distances de sécurité avec leurs proches et/ou leurs collègues,
- 59% : ne pas avoir de vacances cet été,
- 52% : manquer de masques de protection et de gel,
- 50% : devoir rester chez soi, en raison des cours annulés, du télétravail ou du chômage,
- 46% : devoir réduire le temps dédié aux nouvelles activités sportives, créatives… effectuées pendant le confinement,
- 42% : reprendre les transports en commun,
- 34% : obligations de la vie normale (ne pas rester en pyjama, devoir se lever à l’heure…).
Les peurs des adultes en période d’épidémie Covid
Comme vous le découvrez, les peurs des ados sont bien loin de celles des adultes, comme la peur :
- d’être contaminés,
- de contaminer ses proches,
- d’être hospitalisé,
- de la mort, la leur ou celles de leurs proches,
- de perdre leur emploi,
- de la situation économique,
- de ne pas pouvoir partir en vacances,
- de perdre leur liberté,
- de perdre des acquis sociaux…
Les peurs des enfants
Et les peurs des enfants oscillent entre les 2 catégories de peurs précédentes.
Les enfants sont des éponges à émotions
Et comme telles, ils absorbent toute. l’anxiété des parents (et leurs peurs, verbalisées ou non).
Pire, ils entendent ce qui se dit autour d’eux, paroles des adultes, nouvelles des journaux télévisés ou des autres médias, sans forcément comprendre le contexte.
Et qu’en retiennent-ils ?
- que leur parents ont peur de la maladie,
- que la maladie est PARTOUT !
- qu’on peut en MOURIR, surtout leurs papis et mamies,
- qu’il faut se méfier de TOUT LE MONDE !
- qu’ils ne vont plus pouvoir faire de bisous à leurs copains,
- que tout le monde va devoir porter des masques effrayants…
Bref, que le monde qui les entoure n’est plus une source de joie, de découvertes et d’émerveillement, mais un RISQUE CONTINUEL.
Aider nos enfants à bien vivre le (dé)confinement !
Alors, comment diminuer cet impact et leur permettre de continuer à grandir dans les meilleures conditions ?
Tous les experts sont d’accord, il existe quelques règles simples pour es aider à vivre cette période difficile pour eux.
1 – Exprimer nos peurs
Un enfant qui ressent l’angoisse de ses parents sans pour autant comprendre sa cause s’angoissera et cherchera pourquoi son parent ressent une telle peur. Et, souvent, il se créera une fausse idée de la situation (« c’est de ma faute, je n’ai pas été assez gentil, … »), surtout si ce parent, énervé le dispute ou le rabroue plus souvent.
Solution :
Communiquer avec lui sur :
- nos peurs : maman a peur d’attraper la maladie à son travail, car les gens ne mettent pas de masques, papa a peur que papy ne l’attrape, et comme il est fatigué, cela risque d’être plus grave pour lui…
- notre énervement : maman crie parce qu’elle est très fatiguée, alors essaie de crier moins fort…
Calmez vous-même votre anxiété avec des méthodes comme l’EFT, que vous pouvez apprendre en quelques minutes et pratiquer en toute autonomie !
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2 – Prendre ses inquiétudes au sérieux
Il faut accepter que l’enfant ait peur, et l’écouter, et non lui dire « ce n’est pas grave », « c’est pour tout le monde pareil », « ce n’est pas de ton âge » ou pire « laisse moi tranquille »…
En faisant cela, on l’empêche de verbaliser ses peurs et autres émotions : il les gardera enfouis, et elles ressortiront d’une autre manière, émotionnelle ou physique car, rappelez-vous : « les maux sont les mots non exprimés ».
Et il est malheureux que dans notre société, parler de ses émotions soit tellement tabou, surtout pour les hommes et les garçons : le fameux « tais-toi et sois fort » a fait des ravages parmi les adultes masculins, et continue de sévir somme seul modèle viril.
Pouvoir parler de ses émotions est d’ailleurs un gage de résilience, suivant
Solution
Etre à l’écoute de son enfant, et se rendre compte de son niveau d’anxiété. Chaque enfant le manifestera d’une manière différente :
- repli sur soi,
- agressivité, violence,
- demander une attention constante,
- comportement anxieux (se ronger les ongles,
- régresser (reprendre tétine ou doudou, refaire pipi au lit, …).
C’est vous, parents, qui connaissez le mieux votre enfant.
Parler avec lui : papa a un peu peur de retourner travailler, et toi, tu es content de retourner à l’école ?
Reconnaître ce qu’il vit et traverse : il suffit souvent de lui dire OUI, « oui, tu as peur, et c’est normal, avec tout ce qui se passe; maintenant explique-moi ce qui te fait peur ».
L’aider à diminuer ses émotions grâce à l’EFT. Il peut même apprendre à le faire lui-même, comme beaucoup d’enfants.
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3 – Parler du Covid et répondre à ses questions
L’inconnu fait toujours plus peur que la réalité, car nous l’amplifions, le gonflons avec nos suppositions et nos peurs.
Il en est de même pour les enfants, alors pensez à tout ce qui peut traverser leur esprit quand ils entendent et voient tout ce qui paraît sur l’épidémie !
Le Covid devient un monstre à leurs yeux, immense et nébuleux, qui les empêche de voir leurs copains et leur famille, qui les enferme avec leurs parents (et parfois les rend plus méchants), dont il faut se méfier et se protéger à l’aide de masques et de gants.
Quel enfant n’aurait pas peur ?
Solution
Expliquez-leur, avec leurs mots ce qu’il en est.
Répondez à leurs questions, même « bêtes » (il n’existe pas de question « bêtes »). Et si vous ne connaissez pas la réponse, n’inventez pas, cherchez ensemble la réponse.
Cela les rassurera.
Limitez le temps d’écran
Les images qui nous paraissent anodines peuvent être effrayantes pour un enfant qui ne sait pas les décoder, ou s’en détacher.
Les images qui nous paraissent anodines peuvent être effrayantes pour un enfant qui ne sait pas les décoder, ou s’en détacher.
Quoi faire ?
Passez plus de temps avec vos enfants : jouez, parlez, dessinez, cuisinez… apprenez-lui ce que vous savez !
En plus, vous créerez des moments précieux, dont vous vous souviendrez tous les 2 avec plaisir et émotion, plus tard !
Il existe des outils pour vous aider
Oui, il existe des outils, faciles à apprendre et à utiliser, même pour un enfant, pour réduire stress et anxiété.
Ici, vous trouverez 4 moyens pour calmer rapidement anxiété et stress.
Encore mieux, l’EFT est une méthode qui est maintenant enseignée aux enfants, et que vous pouvez maîtriser en quelques minutes.
Un conseil : établissez une routine en faisant tous ensemble quelques rondes d’EFT sur vos peurs.
Vous partagerez un moment privilégié en famille, diminuerez votre niveau d’anxiété et établirez un dialogue propice au calme.
N’hésitez pas à partager cet article autour de vous, si vous connaissez des personnes qu’il peut aider.
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© Equilibrance-coaching mai 2020