Donc, hier, en rentrant à la maison, tout est sorti d’un coup :
- l’impression de retourner dans une prison, mon quotidien s’étant rétréci à la voiture et la maison plus quelques rares sorties,
- l’envie de voir/vivre autre chose, au moins pendant ces 15 jours, de rencontrer d’autres personnes,
- le besoin de RESPIRER, de me sentir LIBRE en oubliant la maladie,
le rejet de toute obligation, de tout planning…
Bref, ce fut un tsunami de paroles, d’émotions et de pleurs qui me nettoya, me lava, me purifia de tout ce que j’avais vécu.
Je sais bien que tout cela ne sera pas forcément réalisable, et que la valse des examens reprendra certainement dans 15 jours.
Mais l’exprimer me fit un bien fou.
Et ce matin, je me sens comme régénérée.