Nous sommes tous victimes de ces barrières invisibles qui nous forcent à agir malgré nous: les croyances limitantes.
NON, tout ce qui vous freine n’est pas forcément de votre faute !
Au contraire, votre (notre) éducation a posé des limites inconscientes que nous ne pouvons franchir, à moins de les reconnaître.
Apprenez à le faire !
Qu’est sont les croyances limitantes ?
Ce sont des idées que nous NE REMETTONS JAMAIS EN QUESTION, car nous les considérons comme VRAIES, de manière arbitraire : elles nous ont été transmises par notre entourage et ce, dès notre plus jeune âge.
Comment les reconnaître ?
Leur point commun :
- elles nous empêchent d’accomplir ce que nous voudrions éventuellement faire, de changer, d’avancer…
- nous n’en avons nous-mêmes souvent pas conscience,
- elles sont figées,
- elles ne sont pas le fruit de notre expérience propre,
- rien ne les justifie réellement,
- elles sont le fruit de notre éducation, car elles reflètent les croyances de nos « éducateurs »
En pratique
Vous ne pensez pas logiquement, vous assenez quelque chose qui vous semble inaltérable, une VERITE.
Malheureusement, elle n’est étayée sur aucun fondement réel.
Quand se sont-elles implantées ?
Principalement pendant notre enfance
L’enfant vient au monde l’esprit totalement vierge, et il lui faut enregistrer le maximum d’informations sur le monde qui l’entoure, entre autres :
- qui le prend en charge, et comment attirer son attention,
- comprendre les réactions de ses proches, quand et comment interagir avec eux,
- appréhender son environnement,
- apprendre ce qui est potentiellement mortel,
- développer ses 5 sens…
Cela fait un très vaste programme d’apprentissage accéléré !
C’est pourquoi il est en mode enregistrement jusqu’à l’âge de 3 ans (plus de renseignements ici).
Et donc, il enregistre tout ce qu’il entend, et d’autant plus si cela lui est répété (principe de base de l’éducation).
Cependant, des phrases revenant continuellement dans la bouche de ses parents, puis de sa famille, de ses maîtres… s’impriment également dans son esprit, de manière inconsciente.
Et plus elles sont enregistrées tôt, plus elles sont enfouies, et participent à la construction de base du petit.
A la suite d’un choc
Imaginez une dispute exceptionnelle, et exceptionnellement violente entre un adolescent et une personne d’autorité (parents, professeurs..).
Si celle-ci lui assène avec violence, en un moment où il est particulièrement démuni et déstabilisé, un « jugement », il se peut que le jeune l’intègre là aussi comme une vérité, une croyance..
Les différentes croyances limitantes
Les jugements
C’est pour cela que des phrases telles que :
- tu n’arriveras à rien,
- tu es trop bête,
- tu es un(e) imbécile,
- tu es nul(le),
- tu n’aurais pas du naître…
font des dégâts considérables dans l’estime de soi !
En effet, l’enfant les prend comme une vérité intangible : ses parents lui ont tellement répété qu’il était comme cela qu’il ne pourra JAMAIS être autrement, même si son être le plus profond lui dit le contraire.
Evidemment, tous les enfants ne réagiront pas de la même manière, selon leur famille, leur capacité de résilience, les aides qu’ils auront reçues plus tard..
Les plus chanceux ne se sentiront pas vraiment impactés.
Mais la plupart des adolescents réagiront en fonction des paroles entendues.
La plupart de ces enfants intègreront totalement ces « vérités » : auto-sabotage assuré par la suite.
Tout ce qu’ils entreprendront sera bloqué, raté, parfois par le « hasard », souvent par leur propre faute, ou il répèteront sans cesse le même schéma destructeur
Quelques uns (et j’en fais partie) réagiront en mode révolte, refusant le jugement et voulant prouver que non, ils ne correspondent pas au jugement asséné par leurs parents.
Ce qui ne les empêchera pas de s’auto-saboter également, comme pour prouver que leurs parents avaient quand même raison sur certains points.
Les croyances familiales
D’autres phrases implantent également des croyances persistantes, surtout quand les parents les tiennent eux-mêmes comme une vérité (la carte du monde) :
- il faut travailler dur pour gagner sa vie,
- la vie est dure, nous n’y arrivons pas,
- l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt,
- ce qui était bon pour ma mère est assez bon pour moi,
- c’était mieux « avant »,
- la vie est une tartine de m… que l’on mange chaque matin,
- les gens comme nous n’arriveront jamais à rien,
- tu seras ouvrier (ou…) comme ton père et ton grand-père,
- nous n’avons jamais de chance,…
Les croyances auto-alimentées
Nous pouvons nous aussi créer “nos” croyances propres, par exemple quand un évènement négatif se reproduit dans des conditions identiques.
Ils seront dorénavant toujours associés de manière inconsciente.
Par exemple, j’ai souvent abimé des choses neuves, et j’ai développé la croyance que je ne pouvais garder intact un objet neuf qui me tenait particulièrement à cœur.
Et, croyez-le ou pas, mais je leur faisais presque systématiquement une griffure, une ébréchure, une tache à chaque fois la première fois que je les utilisais.
Petit exercice pratique
Je vous conseille maintenant de réfléchir à tout ce que vous faites de manière inconsciente.
Vous repèrerez sans aucun doute certaines de ces croyances toxiques : c’est le premier pas pour pouvoir s’en débarrasser ensuite à l’aide de l’un des outils suivants : EFT, méditation, sophrologie,…
Avec toute ma bienveillance,
Françoise Boutet
© Equilibrance coaching : janvier 2019
Dernière mise à jour : décembre 2019