Cela va faire maintenant 2 semaines tout juste que je navigue entre acceptation et espoir, et que je me sens comme déconnectée de mon corps, de mes sensations : je m’étonne moi-même de ce détachement.
Pourtant, il faut gérer tout cela en famille car j’ai choisi dès le début de parler librement de ce qui m’arrive, et tout d’abord à nos enfants (j’ai été élevée avec des secrets de famille, et je refuse de reproduire ce schéma familial destructeur).
Donc je leur explique ce qui m’arrive, à chaque consultation.
De toute manière, je ne leur ai jamais caché les risques que j’avais de contracter un cancer du sein, après ma mère et ma grand-mère.
Pourtant, je refuse de leur faire partager mes peurs (nos peurs, plutôt, parce que mon mari serait presque plus angoissé que moi) et je leur transmet l’information le plus calmement et simplement possible.