Tout savoir sur la dépression saisonnière

Vous souffrez de blues à l’approche de l’hiver ?

Vous vous sentez épuisée, fatiguée, avez plus envie de dormir ou des envies de sucré et ce, depuis au moins 2 ans ? 

Vous risquez fort de souffrir de dépression saisonnière, affection qui touche environ 10% de la population française, dont 75% sont des femmes et 2% des enfants.

Ce trouble dépressif saisonnier handicapant vous transforme illico en marmotte qui fait des réserves pour hiberner.

Les symptômes

Voici les symptômes les plus fréquents, qui ressemblent à ceux de la dépression, mais ils vous tombent dessus quand la luminosité baisse, en octobre ou en novembre :

 

  • Fatigue extrême dès le matin, qui ne s’améliore pas par le sommeil
  • Irritabilité, émotivité accrue, crises de larmes,
  • Perte d’intérêt pour tout, baisse de motivation,
  • Envie d’isolement,
  • Besoin de manger des nourritures sucrées et/ou grasses (et prise de poids associée),
  • Troubles de l’attention, de la concentration,
  • Tristesse, pensées noires,
  • Baisse de la libido…

Cette liste n’est pas exhaustive et, heureusement, tout le monde ne souffre pas de la totalité.

Mais si vous en reconnaissez plusieurs, et que cela vous arrive chaque année, pensez à la dépression saisonnière et réagissez !

Les causes

Le manque de luminosité

La dépression saisonnière est induite par la baisse de luminosité, accrue par notre mode de vie sédentaire : combien d’entre nous ne voient pratiquement pas la lumière du soleil à partir de novembre ?

Peu d’entre nous marchent journellement une heure, et encore moins vivent au grand air.

La sécrétion d'hormones

La baisse de sérotonine

La rétine capte les rayons lumineux, puis envoie un message nerveux au cerveau qui déclenche la production de sérotonine, aussi appelée hormone du bonheur.

La production de sérotonine baisse donc « normalement  » en hiver.

L'augmentation de mélatonine

La sérotonine gouverne également la sécrétion de la mélatonine , ou hormone du sommeil, qui est normalement produite la nuit, 

Ici encore, la nuit tombant plus tôt, la production de cette hormone augmente, et notre envie de dormir avec.

Car n’oublions pas que les lumières électriques « classiques » n’ont aucune incidence sur notre rétine, leur longueur d’onde étant différente des rayons solaires.

Le changement d'heure

Notre biochimie est régulée par des rythmes précis dans la journée : les rythmes circadiens.

Le changement d’heure début novembre chamboule tous ces rythmes, qui doivent se décaler d’une heure.

Il est donc souvent un facteur déclenchant ou aggravant, car en plus de forcer notre corps à décaler ses rythmes, il induit une diminution des heures de lumière du soir (et les possibilités de profiter du soleil).

N’oublions pas que ces rythmes étaient réglés, à l’origine, sur le rythme circadien et suivaient celui du soleil. 

Nous l’avons rallongé notablement :

– depuis la fin du XIXème siècle avec l’introduction de l’électricité, 

– depuis le milieu du XXème siècle avec l’invention de la télévision et le rallongement de nos soirées.

La diminution de synthèse de la vitamine D

La vitamine D, également considérée comme la vitamine du soleil est principalement synthétisée par notre corps à la suite de l’exposition au UVB (l’alimentation en fournit proportionnellement peu, 5 à 10 % de nos besoins).

Elle intervient, à l’instar d’une hormone, dans de nombreux domaines, entre autres :

  • immunité,
  • troubles de l’humeur,
  • croissance,
  • coagulation…

Les chercheurs ont démontré qu’on ne pouvait pas fabriquer de la vitamine D pendant plusieurs mois l’hiver, le soleil devant passer au travers de plus d’ozone (et étant plus loin de la terre).

Les solutions

Marcher au grand air

Cela nous permet de relancer la production de vitamine D. 

Même s’il semblerait que nous devrions marcher 2 heures pour arriver à la dose optimale journalière (10.000 UI de vitamine D).

De plus, cela a le mérite de nous sortir de nos intérieurs surchauffés, de nous aérer la tête, et de profiter des bienfaits du grand air et de la nature.

Et l’exercice physique, même modéré, a un impact positif sur la dépression et le stress !

Prendre de la vitamine D

Vous pouvez prendre de la vitamine D que vous trouverez en pharmacie  en parapharmacie, ou en magasins bios.

Privilégiez une forme huileuse (ampoule ou gélules), la vitamine D étant une vitamine liposoluble.

La luminothérapie

Une autre alternative consiste en l’exposition journalière à une lumière reproduisant celle du soleil, diffusée par une lampe de luminothérapie.

Très lumineuses, je conseille de les brancher le matin, par exemple en prenant son petit déjeuner.

Il en existe maintenant des modèles portables, et peu onéreux, accessibles à tous.

Donc, ne paniquez pas si vous souffrez de dépression saisonnière : il existe bien des moyens de surmonter cette affection passagère !

© Equilibrance coaching – Novembre 2021

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