Lundi 23 mai 2022
Là encore, je m’en faisais tout un monde, alors que le modus operandi est quasi similaire à celui d’une biopsie : anesthésie locale puis pose d’un fin fil métallique qui transperce la tumeur et dépasse de quelques centimètres (je vous conseille de ne pas regarder car c’est plus choquant que réellement douloureux).
Puis mammographie de contrôle avec le fil on situ, et pose d’un pansement étanche qui sécurise le tout et permet les 2 douches préopératoires à la bétadine.
Le radiologue m’a, là encore tout expliqué de manière détaillée : seule la peau est anesthésiée, et pourtant la douleur n’est pas présente.
Juste une gêne au moment où la lésion est touchée.
Seulement, les personnes ayant une tumeur déjà enflammée et douloureuse sentiront une douleur, puisque seule la peau est anesthésiée.
Il m’a également dit que ses collègues étaient maintenant sensibilisés à la prise en charge très rapide des tumeurs et à celle de la douleur, qui est maintenant évitée au maximum.
Après, chaque protocole dépend du type de carcinome (cancer) détecté : parfois, une chimiothérapie est nécessaire avant, ou après, de même qu’une radiothérapie et/ou une hormonothérapie.
Il est tard, et je viens de manger (pas très bien, mais je préfère des soins de qualité à un repas gastronomique, ce qui est loin d’être le cas ici ), et je ne ressens maintenant qu’une légère gêne à l’endroit de l’insertion.
Qui augmente lorsque j’y pense !
Maintenant, 1ère douche à la Bétadine.
Pendant laquelle je vous conseille d’ôter vos bijoux en argent : je ne l’ai pas fait, et ils ont maintenant une superbe patine noirâtre.