Le stress est la réaction normale, inconsciente et automatique, à une situation, parfois anodine, considérée par une partie de nous comme une menace.
Le corps réagit alors par une réponse programmée, destinée à nous donner toutes les chances de survivre face à un danger potentiellement mortel.
Il se traduit dans la pratique par un comportement automatique, souvent perturbant, sur lequel nous n’avons aucune prise.
Cette programmation est enfouie aux tréfonds de notre esprit, et, sans la connaître, nous l’appliquons de manière inconsciente.
Elle est expliquée par la théorie des 3 cerveaux (théorie du cerveau triunique).
Comment se traduit-il ?
Reconnaître le stress
Nous connaissons tous ces situations où :
- nous n’arrivons plus à parler,
- nous sommes incapables de répondre sur le coup,
- nous perdons tous nos moyens,
- nous sommes incapables de réagir,
- nous sommes figés.
Certaines personnes répondent systématiquement à ce qu’elles considèrent comme une agression (même si ce n’est qu’une simple remarque) par une réaction “d’attaque “, dont les phrases caractéristiques sont :
- “et toi, tu …”,
- “tu fais pareil”…
De même, d’autres tournent carrément les talons.
Ce sont les 3 formes de réponse “programmées” dans notre cerveau archaïque (reptilien) :
- se figer,
- attaquer,
- fuir.
Les 3 stades du stress
En réalité, il y a 3 stades successifs dans le stress.
1 – Réaction d’alarme
L’organisme réagit immédiatement, et de façon automatique.
Le cerveau inonde le corps d’hormones de stress (noradrénaline et cortisol) permettant une réaction physique immédiate :
- le sang quitte les organes pour se concentrer sur les muscles, afin de réagir au mieux,
- le néocortex (siège de la pensée) est mis hors circuit, car les réflexes sont prioritaires,
- le cœur et les poumons accélèrent leurs rythme, afin de soutenir l’effort physique à venir.
2 – Stade de résistance
Le corps s’adapte aux causes du stress : on apprend à vivre avec.
Cependant, notre métabolisme est affecté :
- les organes sont moins irrigués et fonctionnent au ralenti (digestion ralentie, …)
- les hormones continuent à être émises, créant une excitation fatiguant le cœur, baissant l’immunorésistance,
- le métabolisme est déréglé.
3 – Stade d’épuisement
- Le corps a épuisé ses réserves, et apparaissent :
- la fatigue physique,
- la fatigue mentale.
A ce stade, apparaissent des troubles majeurs, pouvant aller jusqu’à la dépression et le burn-out.
Des moyens pour calmer ce stress ?
Heureusement, il existe maintenant, grâce aux neurosciences, qui ont effectué des percées importantes, des moyens rapides et autonomes pour se soulager rapidement, par des exercices simples.
Dans un 2ème temps, pour déprogrammer les sources du stress (croyances limitantes, …), il existe des solutions ; vous en trouverez quelques unes ICI.
Celle que je préconise est l’EFT, qui vous permet, rapidement et de manière autonome d’apaiser durablement votre seuil de déclenchement.
Evidemment, pour des situations installées depuis longtemps, ou pour des cas de stress post traumatique, il vous faudra l’aide d’un praticien formé à cet effet.
Et je vous rassure : il n’est pas question de faire un travail psychologique : nous ne travaillons en EFT que sur les ressentis corporel et émotionnel.
Car se replonger sans précaution dans des souvenirs choquants ne fait que renforcer le traumatisme, et cela n’est ni utile ni souhaitable dans la pratique de l’EFT. Tout arrive (si cela doit se faire, ce qui n’est pas forcément le cas) à son rythme.
Copyright Equilibrance coaching – Décembre 2019