1er RV chez le psy

16 juin 2022

Beaucoup de chamboulement ces derniers jours avec une montée en flèche de mes peurs avec, lundi, la décision de l’oncologue de ne plus me faire de ponctions.
> Peur de mal cicatriser, voire pas du tout, malgré ses propos « rassurants » : il m’a quand même dit qu’il n’avait jamais vu un cas comme le mien de sa carrière.

> Peur d’avoir mal  : je vous assure qu’avoir un sein qui double de volume est très douloureux, n’en déplaise aux fantasmes de certains hommes.

> Peur irrationnelle que les cicatrices craquent sous la pression…

Bref, un état psychologique pitoyable, qui m’ amenée à prendre rendez-vous hier avec le psychologie de la clinique.
Très gentil, il n’a fait que reverbaliser mes propos – bref faire son job, ce qui m’a laissé un peu perplexe, et beaucoup sur ma faim, car il ne « m’aidait pas ».

Il m’a d’ailleurs expliqué que ce n’était pas son travail que de me conseiller : il était là pour me permetre de prendre conscience de mes problèmes, et des solutions que je pouvais y apporter moi-même.

Bref, un travail de coach.

Et malgré tout, même s’il ne m’apprenait rien de plus que ce me disaient déjà mon mari et mes amis, le déclic s’est fait, et j’ai eu l’impression de me recentrer, de reprendre mon pouvoir, d’être en capacité d’avancer.

Ah ! La force du biais d’autorité !

J’en suis revenue rassérénée : oui, j’étais malade, et je devais l’accepter. De même que la pensée : « Et si tout allait bien se passer ? ».
Une bonne sieste là-dessus, et j’étais de nouveau prête à repartir…

© Equilibrance coaching juin 2022

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