Pourquoi vous n’arrivez pas à maigrir !

Non ! Vous n’êtes pas responsable !

Contrairement à ce que les media (et vos proches) vous reprochent à longueur de temps, le poids n’est pas une affaire de volonté, d’alimentation, de sport (si cela était vrai, tout le monde serait mince !).

Venez découvrir les vraies raisons pour lesquelles vous avez pris tout ce poids, et pourquoi vous n’arrivez pas à vous en débarrasser !

Comme beaucoup de femmes vous vous dites “Je veux maigrir !”
D’un seul coup, vous ne supportez plus ce corps empâté, ce surpoids qui vous enveloppe, vous encombre et vous ralentit, comme un lourd manteau d’hiver.
Vous prenez brutalement conscience que cela ne peut plus continuer, qu’il faut que vous fassiez quelque chose pour en sortir, pour reprendre votre corps – et votre vie – en main.
Peut-être, en prime, vos sentez-vous lasse et sans attraits : même si cela n’est pas vrai, c’est votre réalité, dans laquelle vous vous engluez.
Et vous êtes fatiguée, tellement fatiguée !
Comme vous, j’ai connu cela.

 

Comment en suis-je arrivée là ?

Voici la question que nous nous posons toutes un jour, tiraillées entre honte, culpabilité et prise de conscience que si nous en sommes arrivées à ce point, c’est TOUJOURS de notre faute.
En réalité, nous accumulons tous ces kilos plus ou rapidement, parfois lentement au fil des ans, parfois très rapidement à la suite d’évènements qui nous ont marquées, blessées.

Je mange trop…

Évidemment, la plupart du temps, nous mangeons plus que nécessaire.
Mais cela serait trop simple d’associer uniquement la prise de poids à la nourriture ingérée.
Sinon, il suffirait de faire un régime et de l’exercice pour perdre (relativement facile ! ) et les kilos ne reviendraient plus.
Mais, souvent, les régimes ne marchent pas, car le poids revient de plus belle !
Pourquoi ?

Je fais des régimes…

Chaque année, il en sort un nouveau, “révolutionnaire”, “merveilleux”, “garanti”, bref miraculeux…. en théorie !
Réellement novateurs, ou mélanges de régimes déjà existants, ils sont tous basés sur quelques méthodes récurrentes :

Restrictifs

Ils bannissent complètement certaines familles d’aliments, ce qui peut créer des carences et:ou des désordres métaboliques :

Basés sur le métabolisme

Ils partent du principe que notre métabolisme évolue suivant différents critères, et nous proposent d’adapter notre régime, ou notre cycle d’alimentation en conséquence. 

Parmi les plus connus, nous trouvons ceux basés sur : 

Rééquilibrages alimentaires

Moins restrictifs (et moins nocifs), ils ont pour but de nous réapprendre à manger correctement :

  • Régime Weight watchers,

En effet, cela fait très peu de temps que nous pouvons manger réellement à notre faim, et la dépasser allègrement.
Les sirènes de l’industrie agro-alimentaires, couplées aux facilités d’achat, nous ont fait oublier le but premier de l’alimentation : fournir à notre corps des matières premières nécessaires à son bon fonctionnement.
Soit des aliments sains, naturels et de bonne qualité, en quantité suffisante pour alimenter notre “chaudière” corporelle (notre métabolisme).
Ces méthodes (car on ne parle plus ici de régimes), sont éducatives, mais ici encore, sont soumises à votre volonté consciente…  et vous verrez plus loin que c’est le problème, justement.

L’effet yoyo

Notre corps est programmé pour se prémunir contre la famine, qui a été le fléau de nos ancêtres depuis des siècles.
Ce n’est que depuis un siècle que nous pouvons manger réellement à notre faim (et quelques décennies, que nous mangeons au-delà de notre faim !).
Bref, il “mémorise” les baisses rapides et brutales d’alimentation (ce que nous lui faisons subir en cas de régime sévère) et réagit en conséquence : il se met en programmation automatique de stockage de graisse, afin de pallier à une prochaine “famine”. 

La volonté ne fait pas tout

Si, comme moi, vous avez essayé (presque) tous les régimes “scientifiques”, “qui marchent”, et avez repris du poids, vous connaissez la culpabilité de la personne qui a essayé, tenu quelques jours, quelques semaines, voire quelques mois, mais a replongé en se maudissant : “Je n’ai pas de volonté ! ” .
Pourtant, vous avez perdu ces kilos, plus ou moins facilement, mais rien n’y fait :  au bout d’un certain temps, vous replongez, ne faites “plus attention”, bref, mangez ce qui vous fait plaisir. Notamment ce qui vous était “interdit”.
Parce que, la plupart du temps, votre frustration augmente jusqu’à dépasser votre volonté.
N’oubliez pas que seules 5% de nos 60 000 pensées pensées quotidiennes sont conscientes, et 80 % des pensées inconscientes sont négatives !
Donc 100 % de volonté = 3 000 pensées quotidiennes
ne font pas le poids face aux pensées négatives = 45 600 pensées !
VOTRE VOLONTE N’EST DONC PAS EN CAUSE !!!

Arrêter de culpabiliser

C’est tout à fait normal de “craquer”. Loin de correspondre à un manque de volonté, cette rechute correspond à une tentative de “survie” de votre inconscient face à un stress majeur.
Mettez-vous à sa place :

  • vous réduisez sa ration alimentaire,
  • vous vous refuser les aliments qui vous font plaisir,
  • pire, vous mesurez et comptez tout ce que vous manger,
  • vous refuser de céder à vos envies,
  • et vous culpabiliser si vous faites un écart.

Bref, vous vivez actuellement une situation de contrôle absolu et de frustration maximale.
Bref, de stress intense !
Et il existe au moins un moyen de mettre cette frustration de votre côté pour revenir à une alimentation normale !

Les problèmes hormonaux

Ils sont toujours liés au problème de prise poids : notre corps est une machine extrêmement précise, régulée par les hormones.

Le stress, les régimes à répétition, sont les causes “naturelles” les plus fréquentes de ces dérèglements, auxquelles il faut ajouter l’alimentation, les traitements…, bref tout ce que nous ingérons, respirons, absorbons.
Et arrêter de se nourrir ne fait pas tout !  Je pense notamment à une amie qui, culpabilisée à outrance par un médecin, lui a proposé de la faire hospitaliser en milieu fermé afin de contrôler strictement son alimentation. Résultat : avec un régime sévère.. elle a pris plusieurs kilos.

C’est pour cela qu’un bilan médical est important, afin de dépister d’éventuels problèmes.
Il est également nécessaire d’informer son médecin traitant de toute modification majeure de son mode de vie, et de se faire régulièrement suivre.

Ce n’est pas de votre faute

Vous n’êtes tout simplement pas faites pour fonctionner ainsi : décider de ce que vous manger, sans tenir compte de vos programmations inconscientes.
Certes, vous avez certainement trop (ou trop mal) mangé, pas assez fait d’exercice… mais POURQUOI ?
Parce que vous avez répondu, du mieux possible, aux besoins de votre vie.

Il faut comprendre 3 choses TRES importantes :

Les causes de la prise de poids sont TOUJOURS MULTIFACTORIELLES

Le surpoids est TOUJOURS ASSOCIE A UN MAL ETRE

(qui peut en être la cause, et/ou le résultat), qu’il faut réduire pour pouvoir avancer.
C’est pour cela qu’essayer de maigrir sans le vouloir réellement, souvent par injonction médicale, est souvent voué à l’échec.

Et il ne suffit pas de vouloir maigrir pour y arriver

Notre volonté ne fait pas le poids face à toutes nos pensées inconscientes qui nous parasitent.

 

Je suis passée par là moi aussi

Et pourtant j’étais mince… avant

A 18 ans, lorsque mon mari m’a connue, je pesais 42 kilos toute mouillée pour 1m65. Inutile de vous dire que j’étais mince, maigre même. Et dire que je rêvais de prendre des kilos pour avoir des formes !  (Mal)heureusement, j’ai été exaucée, trop, et trop tard !

Et puis, j’ai grossi …

Il y a une dizaine d’années, à la suite de gros problèmes personnels et professionnels, j’étais montée à plus de 90 kg !
Le double de mon poids initial :  j’avais près de 20 kilos en plus, dont je n’arrivais pas à me débarrasser.

 

Je me sentais si mal : en dehors de toute cette graisse, et du surpoids proprement dit, je m’essoufflais facilement, avais du mal à marcher, à bouger.
Je me sentais lourde, imposante, énorme… et horrible à voir.
Maintenant j’ai retrouvé un poids de forme qui me convient en quelques mois et de manière naturelle.

Les raisons de ma prise de poids…

Avec le recul, je m’aperçois que cela était dû à plusieurs causes :

  • le rééquilibrage hormonal, qui m’a fait (heureusement !) prendre du poids au fil des grossesses et des ans,
  • le changement de mode de vie, et la baisse d’exercice physique (je suis passée de 10 km à pied par jour, à presque 0).
  • l’alimentation
  • les soucis
  • les régimes à répétition.

Bref, j’avais coché toutes les cases, la pire (les soucis) intervenant en dernier – et causant le plus de dommages.

Comment j’ai maigri

En premier lieu, en prenant en compte mes émotions, plus qu’en entamant un nième régime.
Une fois celles-ci calmées, ainsi que ma culpabilité d’en être arrivée là, j’ai spontanément redécouvert la sensation de satiété et de faim.
Je ne me prive plus, mais écoute simplement les messages de mon corps : je n’ai pas faim, je ne mange plus. C’est tout !

 

Vous aussi, vous pouvez y arriver !

En traitant toutes les causes de cette accumulation :

Les causes émotionnelles

Avant de pouvoir rendre durable tout changement , vous devrez apprendre à connaître votre fonctionnement et comprendre ce qui a occasionné votre prise de poids.

1 – Le besoin de manger

Le problème de tous les régimes est justement qu’ils ne prennent pas en compte cette dimension.

Résultat ? Au bout de quelques jours/semaines/mois, vous craquez, vous démotivez et abandonnez tout… tout en accumulant une dose de culpabilité et de baisse de confiance maximale !

Cela peut se faire en douceur, avec différentes techniques, comme l’EFT, que je pratique, et qui vous aideront à éliminer progressivement les compulsions qui vous empêchent de vous nourrir correctement.

Quelques dizaines de minutes par jour suffisent à éliminer ces programmes inconscients qui vous “obligent à  :

  • vous jeter sur la nourriture,
  • avaler sans vous arrêter,
  • manger au-delà de votre satiété, parfois à en vomir,
  • sauter sur le sucré, le gras, le chocolat, l’alcool…
  • et autres désordres alimentaires divers.

2 – Les causes de ce besoin

Nous ne mangeons pas “trop” par gourmandise, manque de volonté ou paresse, comme cela nous est souvent reproché, mais parce que c’est le seul moyen qu’à trouver notre inconscient pour soulager ce qu’il considère comme une douleur ou un besoin.
Et ceux-ci, souvent bien enfouis, peuvent être très variés :

  • “programmation” familiale (le bonbon qui console…),
  • besoin de remplir un vide (d’amour, de présence…) en soi,
  • fidélité familiale (mes parents sont tous “forts”),
  • peur d’être séduisante (et de devenir une proie),
  • et combien d’autres !

Les causes alimentaires : les repas mal équilibrés

Souvent, il faut également réapprendre à se nourrir correctement.
Et cela intervient avec le rappel de quelques bases :

  • équilibrer ses repas sur une semaine,
  • savoir choisir les aliments,
  • comprendre ce que l’on achète vraiment.

Je ne parle pas de régime, bien évidemment, mais de retrouver le plaisir de manger, tout en sachant que vous vous faites (enfin !) du bien.
Et, cerise sur le gâteau, vous ferez certainement des économies substantielles sur le budget des repas (car bien se nourrir ne coûte pas forcément plus cher, au contraire !).

Les causes physiques : le manque d’exercice

Ne nous leurrons pas : il faut quand même réapprendre à utiliser vos muscles assoupis, ne serait-ce que pour relancer gentiment l’action en y associant TOUT notre corps.
Car il est vain de vouloir toujours séparer corps et esprit !
Et je ne parle pas de faire du sport intensif, mais de retrouver le plaisir de vous bouger, même légèrement,  à votre rythme et suivant vos possibilités (souvent réduites lorsque vous êtes en surpoids).
Petit à petit, vous redécouvrirez votre corps, et reprendrez plaisir à le faire bouger.
Et diminuerez vos problèmes articulaires par une remise en mouvement progressive et agréable.

Faire du sport ne vous fera pas maigrir, contrairement à ce qu’il est parfois dit. Il vous permet de “faire du muscle” et éventuellement de manger plus, en augmentant vos dépenses métaboliques.

En reprenant confiance en vous

Non seulement vous sous en voulez d’être devenue ce que le miroir vous renvoie (ou pas : je ne voulais plus voir mon reflet), mais en plus votre estime de soi empire, et vous perdez le peu de confiance en vous qui vous restait.
A chaque échec, vous vous sentez encore plus nulle et, perdu pour perdu, vous réconfortez souvent… en mangeant !
Et le cercle vicieux se renforce.
Bonne nouvelle : il est possible de l’enrayer, avec les nouvelles techniques cognitives et comportementales : elles ont fait leurs preuves !
En effet, si vous ne réussissez pas, malgré toute votre volonté, c’est que 95 % de vos pensées sont inconscientes !

Et 100% de votre volonté (5% de vos pensées) ne fait pas le poids à, mettons, 50 % des pensées inconscientes (95% de vos pensées) qui tournent en boucle dans votre tête :

  • je n’y arriverais pas,
  • je n’ai pas assez de volonté,
  • j’ai déjà essayé
  • c’est de famille,
  • à mon âge, c’est normal de grossir,

Donc, ARRETEZ DE CULPABILISER, et reprenez confiance en vous : il existe des méthodes éprouvées pour faire taire ces petites voix !

En (ré)apprenant à vous faire plaisir

 Le but ultime d’un rééquilibrage réussi n’est pas :

de perdre du poids (on recherche toujours ce que l’on a perdu), mais de retrouver un poids idéal pour vous
de ressembler à un idéal imposé par la société ou votre entourage, mais à votre idéal,
de vous frustrer en vous imposant des choses à faire, mais de vous faire plaisir en participant à votre changement.

 

A votre tour !

Pour savoir où vous en êtes, et si cela vous intéresse, je vous propose un petit test :

Quels régimes avez-vous déjà faits ?

Régimes restrictifs : ……………………………………………………………………………………………………………………………
Régimes “métaboliques” : ……………………………………………………………………………………………………………………………
Autre régimes et rééquilibrages alimentaires………………………………………………..
A chaque régime suivi, vous avez un peu plus déséquilibré votre métabolisme initial.

Comment mangez-vous ?

Prenez quelques minutes pour penser à votre journée, et essayez de noter “comment” vous avez mangé aujourd’hui : cochez chaque case correspondant à votre cas.

A table :

– il faut que je finisse mon assiette,
–  je me ressers par habitude,
– je ne sais pas dire “non”,
– je ne peux pas me passer d’entrée et/ou de dessert,
– je …………………

Entre les repas, je grignote :

– quand je me sens seule/triste,
– pour me consoler,
– parce que j’ai faim,
– pour passer le temps,
– pour me faire plaisir,
– pour accompagner mes collègues/amies/enfants/..
– pour …………………

J’ai des fringales :

– qui me réveillent la nuit,
– quand je me réveille la nuit,
– quand ……………….

 Il faut absolument que :

– je termine mon aliment “doudou” (chocolat, saucisson…),
– je me sente remplie par la nourriture (même si j’ai ensuite envie de vomir),
– je mange la même chose que les autres, même si je n’aime pas cet aliment (et j’en redemande s’ils ne m’en servent pas),
– je  …………………

Maintenant faites le point : 

chaque ligne remplie correspond à une “compulsion” – une pensée inconsciente qui dirige votre action.

 

Si vous voulez aller plus loin…

Je vous propose de voir où vous en êtes vraiment :

  • avec votre alimentation,
  • avec vos pensées inconscientes,
  • avec vos émotions,

en tenant un petit cahier, dans lequel vous noterez :

  • ce que vous mangez, et en quelle quantité (globales, sans peser),
  • quand vous le mangez,
  • comment vous le mangez (envie, besoin, faim, compulsion,…),
  • ce qui se passe dans votre vie à ce moment précis (solitude, ennui),
  • si vous ressentez une émotion particulière à ce moment précis (honte,
  • peur, colère, tristesse, dégoût et leurs déclinaisons).

Ce carnet n’a pas pour but de vous culpabiliser,
ni de vous faire prendre conscience de ce que vous ingérez (vous le savez déjà), mais d’avoir un état des lieux, une “photo” de départ sur laquelle vous pourrez vous baser pour voir vos progrès.

Sachez que vous pouvez en sortir !

  • Même si vous avez perdu tout espoir,
  • Même si vous n’y croyez plus,
  • Même si vous avez déjà tout essayé sans résultats !

J’en suis la preuve vivante !

Les nouvelles avancées en neurosciences nous ont appris que nous minçons d’abord dans notre tête, et qu’en apaisant nos émotions, nous régulons automatiquement le reste : compulsions, fringales, jusqu’à redécouvrir les sensations de faim et de satiété.
En “attaquant” ce problème, parfois bien installé sous un nouvel angle, vous arriverez à retrouver votre poids idéal.
Et plus jamais vous ne direz : “Je veux maigrir ! ” !
Car vous régulerez votre poids, naturellement, sans y penser.

 

N’hésitez pas à partagez cet article, si vous connaissez quelqu’un qu’il pourrait aider.

Beaucoup de personnes en surpoids ignorent ces principes, et culpabilisent à tort, augmentant ainsi leur mal-être… et leur envie de manger !

“Le poids n’est pas que dans l’assiette, il est surtout dans la tête !”

“N’oubliez pas : VOUS MANGEZ VOS EMOTIONS !”

Avec toute ma bienveillance,
Françoise Boutet

© Equilibrance coaching : janvier 2019
Dernière mise à jour : décembre 2019