8 juillet 2022 - Le scanner dosimétrique
Ca y est, je viens de passer le scanner dosimétrique, étape préalable à la radiothérapie qui permet de définir notre position, qui devra rester la même tout au long du traitement.
Alors, une fois allongée et la tête bien calée, les manipulatrices font quelques traits de marqueurs et scotchent sur notre peau de petits repères métalliques pour modéliser notre corps en 3D et bien définir les zones à irradier.
Le scanner est, quant à lui, assez rapide, et beaucoup moins contraignant qu’un scanner « classique » : ce n’est pas un tube, mais un anneau, beaucoup moins anxiogène, dans lequel vous coulissez.
Beaucoup plus rapide également, puisqu’il ne dire que quelques minutes.
Ensuite, les manipulatrices « tatouent » les guides qui serviront à un bon positionnement pendant les séances à venir : elles posent une goutte d’encre, puis piquent brièvement (mais assez fortement) dessus une fois avec une aiguille pour faire pénétrer l’encre.
J’ai ressenti une douleur très brève, qui s’est rapidement estompée, identique (évidemment) à la piqure d’une aiguille.
Elles m’ont tatoué 4 points minuscules : sur le sternum, en haut du ventre et de chaque coté des seins : c’est désagréable mais la douleur est très brève.
Le lendemain, après la douche, il ne restera que 4 points infimes, pratiquement invisibles.
Par contre, prévoyez des dessous qui ne risquent rien (et des mouchoirs), car l’encre est essuyée, mais pas nettoyée (il ne faut pas se laver avant le lendemain), et vous ressortez avec des taches noires sur la peau.
Je devais également avoir une consultation explicative, supprimée faute de personnel.
Cependant, la manipulatrice m’a expliqué le protocole, et a répondu à toutes mes questions.
Les tumeurs seront irradiées par des photons X, variété de rayons X (et non des rayons Gamma, comme cela peut être le cas pour d’autres tumeurs).
Les séances ne seront pas douloureuses et dureront une vingtaine de minutes (10 par sein).
Un érythème (rougissement de la peau semblable à une brulure) pourra se déclarer, souvent à partir de la troisième semaine de traitement.
Pour l’éviter au maximum, je devrai me laver avec du savon neutre ou surgras (surtout pas de gels douches de base !), et douches trop fréquentes sont interdites.
Ma fille, fabricante de savon, m’en avait justement apporté un convenant particulièrement à ma peau agressée : cicatrisant et doux, , il est au calendula, surgras et sans parfum.
Si cela vous intéresse, elle vient justement de mettre son site en ligne, alors allez-y en toute confiance : pas de produits chimiques ni d’huile de palme dans ses créations, uniquement des produits bio, d’origine éthique, et à un prix tout doux.
Contrairement à la majorité des savons du commerce, même en pharmacie, qui contiennent souvent de l’huile de palme, responsable de la déforestation
Il faut également arrêter déodorants, parfums, et de ne pas mettre de crème avant chaque séance.
Après, cela est possible, à condition de mettre des produits hydratants spécifiques, qui partiront à la douche du lendemain.
Pour ma part, j’ai prévu d’appliquer après chaque séance un mélange d’huile sèche + HE de tea tree et de niaouli radioprotectrices.
Ainsi que, le matin, du gel d’aloé vera hydratant (non gras, il ne risque pas d’interférer avec les rayons).
Et de prendre des granules homéopathiques de Xray (qui existent également en rayons gamma).
Sans parler du magnétiseur qui m’aide déjà et qui me « coupera le feu » chaque jour. A mon tour de recevoir ce type de soins : j’en ai fait de nombreuses fois, pour des radiothérapies et chimiothérapies, et je sais l’aide que cela peut procurer.
Même s’il existe des personnes « réfractaires » qui refusent insconsciemment (« cela ne marchera pas sur moi ») et/oupour lesquelles cela ne fonctionne pas – heureusement, elles sont rares.
Et si vous avez d’autres conseils à donner, marquez-les en commentaire svp : tous sont bons à prendre et à partager !
© Equilibrance coaching juillet 2022