4 juillet 2022
Aujourd’hui, avait lieu ma 2de séance de kiné, enfin plutôt massage des cicatrices internes et externes et drainage lymphatique du (ou des ?) lymphocoele pour le faire régresser avant la radiothérapie.
Et qu’est-ce que ça fait du bien (enfin après, car j’en ressors un peu endolorie) : j’ai l’impression que mes cicatrices internes sont plus souples.
Car, avec la ptose mammaire ( les seins qui tombent), rançon de l’âge et surtout des soutiens gorge ( Il ne faut pas croire les pubs, ça nous bousille notre soutien gorge naturel !), les cicatrices internes ne coïncident pas du tout avec les visibles.
J’ai d’ailleurs appris qu’il faut entre 4 et 12 mois pour que la peau blanchisse.
Et que je devais surveiller tout épaississement (les fameux chéloïdes).
Pour cela, il faut les masser doucement chaque jour (fait), avec de l’huile (fait : je mélange huiles végétales de noyau d’abricot + callophylle + rosIe musquées et huile essentielle d’hélychryse italienne , toutes étant cicatrisantes) et hydrater la peau (fait avec du gel d’Aloe vera, conseillé bien après que j’aie commencé par mon médecin, qui trouve ma cicatrisation très belle).
Puis étirer en douceur, et surtout sans à-coups, les bras, les pectoraux pouvant être endommagés par l’opération, si la tumeur est profonde (heureusement ce ne fut pas mon cas).
Les bras peuvent également être touchés par des lymphoedemes (infiltration de lymphe), et les aisselles par les curages axillaires.
De même, la cicatrisation de la chaîne ganglionnaire, touchée par l’ablation du ganglion sentinelle, peut créer des suites opératoires désagréables, dont les douleurs neuropathiques, dont j’ai souffert et qui se sont heureusement arrêtées.
J’ai la très grande chance de ne pas avoir perdu de ma souplesse, malgré presque 2 mois d’inactivité due à la fatigue, puis a l’opération.
Après essai prudent, je peux toujours se faire toucher mes bras croisés en diagonale dans mon dos (je suis hyperlaxe).
Bref, de bonnes nouvelles : j’ai l’impression d’avoir passé un cap important.
Le prochain étant les séances de radiothérapie : je vais devoir gérer la fatigue (2 h de route journalières) et la chaleur (et surtout la sueur !) en sus de l’érythème (les « brûlures »).
Je ne m’en fais pas plus que cela : je refuse de m’angoisser pour demain, et préfère profiter des petits bonheurs de chaque jour !
Comme la parution de mon témoignage, dans le festival des parents atypiques, qui avait été enregistré avant tous ces bouleversements par Séverine Guy, et destiné aux parents, grands-parents, éducateurs… d’enfants HP (zèbres) ou atypiques.
© Equilibrance coaching juillet 2022