Mercredi 11 mai 2022 – 2 rendez-vous devenus 4 entretiens
4ème jour de jeûne
Et pour le jeune, j’avais essayé hier la préparation de la cure de jus de Breuss (betterave, carotte, céleri), théoriquement bon pour le cancer.
Eh bien, mon corps ne le supporte pas du tout : trop agressif !
A tel point que mon intestin n’assimilait pas les liquides ingérés.
Résultat, aujourd’hui, je tourne à l’eau mélangée à un peu d’eau de riz, comme pour les bébés, et tout rentre heureusement dans l’ordre (pas besoin d’un souci supplémentaire).
L'oncologue
Mon mari et moi avons tout d’abord été reçus par l’oncologue, qui nous a expliqué l’opération et ses suite, nous indiquant qu’une opération bilatérale était fortement à envisager, suivant le résultat de la biopsie.
Après le prélèvement du ganglion sentinelle, premier de la chaîne ganglionnaire, et dont l’examen permet de savoir si des cellules malignes ont commencé à se disséminer dans le corps (et de prévoir une chimiothérapie).
Celui-ci devant être repéré la veille, dans un service de médecine nucléaire d’une autre clinique et signalé par l’injection d’un liquide très légèrement radioactif, facilement repérable par le chirurgien avant l’opération.
Il nous préviendra le vendredi par téléphone si je devais être opérée des 2 seins.
Encore de l’attente : le plus dur à supporter et le plus générateur d’angoisse : je préfère savoir tout de suite.
Au début de la séance, cela allait, mais j’ai senti l’anxiété commencer à monter : à la fin, je faisais les rondes d’eft des doigts pour m’aider à me détendre.
L'assistante médicale
L’oncologue nous a emmenés voir son assistante médicale pour régler les derniers papiers et recevoir le PPP (protocole de parcours personnalisé de soins) mis à jour.
Véritable secrétaire de direction, elle coordonne tous les rendez-vous, les papiers administratifs, etc.
Elle nous a remis un dossier à onglets déjà pré-rempli avec les différents papiers et renseignements :
- le protocole de parcours personnalisé de soins, comprenant tous les rendez-vous programmés,
- la liste de tous les intervenants (chirurgien, anesthésiste, infirmières…) ainsi que leurs coordonnées,
- les documents nécessaires à l’admission,
- les explications concernant l’opération ainsi que les suites éventuelles,
- la plaquette de la clinique,
- les aides disponibles à la clinique (psychologue, diététicien, ateliers dédiés…),
- les consignes pré-opératoires,
- la liste des structures locales aidante (ligue contre le cancer…).
Elle nous a également expliqué le système des bons de transport (à demander si besoin pour les consultations), la prise en charge ALV (affection de longue durée), comment faire ma préadmission, ainsi que plein d’autres choses que je n’ai plus capté du tout : mon cerveau, en burn-out, disjonctait.
A partir de ce moment, j’ai été incapable de me souvenir d’autres choses que de bribes éparses de conversation.
Heureusement que mon mari m’accompagnait !
La pré-admission
Ensuite, nous avons du faire ma pré-admission, dans un autre service.
Car, ce qui m’a étonnée, cette (ou ces) opération est prévue en ambulatoire : je serai emmenée le matin par un VSL, puis remmenée chez moi en fin de journée, après visite du médecin.
Comme il s’agit d’une opération superficielle (ne touchant ni muscles, ni os, ni viscères), l’hospitalisation n’est pas nécessaire, et la douleur sera légère.
Cette annonce ne m’avait guère inspirée (surtout la douleur !), mais je n’étais plus en état de réfléchir.
L'anesthésiste
Et enfin, nous avons rencontré l’anesthésiste, qui m’a fait répondre à un questionnaire détaillé très complet.
Il m’a rassurée : il pouvait me perfuser dans les veines du coude (ma grande angoisse, après ma dernière anesthésie générale posée sur mon pied !).
En y repensant, je me suis aperçue que je devais travailler en EFT sur cet épisode pour désactiver toutes mes peurs résiduelles.
J’en suis sortie en fin d’après-midi rincée, la tête pleine d’informations (et en ayant oublié la plupart).